A 2h20 de Paris, Lisbonne est la destination idéale pour un petit week-end .
Si vous avez envie de découvrir une pousada (hôtel établi dans un bâtiment historique), manger des pastels de nata, écouter du fado, voir le château de Saint- Georges (Castelo de Sao Jorge), la tour de Belém, le monastère des Hiéronymites (le Mosteiro dos Jeronimos)…, allez-y, vous ne serez pas déçu!
Moi j’ai été conquise par Alissubo « la rade délicieuse », (le nom de Lisbonne à sa création). A peine arrivé, à la Praça do comércio, l’ancienne place du Palais Royal, on est en mode détente, on dépose nos bagages à la pousada et on part découvrir la ville à pied ; enfin presque, un ou deux tuk-tuks , arrêtés sur le passage.

Situé dans les hauteurs on trouve le Castelo de Sao Jorge, successivement résidence Royal, quartier militaire et prison, le château à un air de belle au bois endormie. De là on a une vue magnifique sur toute la ville. Pour cette première journée on prend notre temps, on admire.


Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons, pour visiter l’une des plus anciennes cathédrales de la ville : La Sé, en arrière plan sur la photo, l’intérieur est très sobre. Petit coup de cœur pour les tramways, si typiques de Lisbonne, ils ont un côté un peu passé qui cadre parfaitement avec le décor, j’adore.

Pour le soir, nous avons découvert le Time out de Lisboa, dans le quartier de Cais do Sodré. Imaginez-vous dans un lieu ou quelque que soit votre envie culinaire, vous pouvez la satisfaire (ou presque) ; plusieurs restaurants, dans un marché couvert sont réunis. On partage de grandes tables, c’est bonne ambiance, j’aime bien l’idée. A quand la même chose pour Paris ? Je suis sûre que le concept plairait. On finit la soirée dans le très animé, quartier du Bairro Alto, à écouter du fado.

Pour redescendre à notre hôtel, nous prenons l’Elevator de Santa Justa, l’édifice est un petit bijou, qui relie le Bairro Alto et la Baixa. De style néo gothique, c’est le seul ascenseur historique vertical de la ville ; de là on a une vue magnifique sur le Tage et le castelo Sao Jorge.

Voir la Tour de Belém, à l’ouest en suivant le Tage, on trouve cet édifice classé au Patrimoine mondial de l’humanité, un joyau les pieds dans l’eau, c’est la première impression. Une forteresse, réalisée au XVIe S. à la demande de Manuel Ier, pour défendre le port de Lisbonne.
Non loin de là, une merveille du style manuélin, le Monastère des Hiéronymites, que je ne connaissais pas, si on aime les sculptures, c’est grandiose, le portail, les voûtes, les arcades, le cloître, œuvre des architectes Boytac et Castilho (1541) et l’église Santa Maria où se trouve les tombeaux de deux héros nationaux Vasco de Gama (grand navigateur) et Luis de Camoes (poète).
En sortant du monastère, on trouve la pâtisserie qui confectionne les pastels de nata, Pastéis de Belém, depuis 1837, la tartelette de flan aux œufs, entourée de pâte feuilletée, que l’on déguste tiède et saupoudrée de cannelle, dont la recette reste inchangée. Parfait pour une pause gourmande. Ca sent divinement bon !

La matinée s’écoule, nous déjeunons non loin de la place Dom Pedro IV, reconnaissable par son pavage qui donne l’impression de vagues qui ondulent, une dernière balade dans le coin, avant de repartir. A noter que dans le coin il y a une excellente pâtisserie la Confeitaria Nacional (1829), pour une dernière gourmandise, pastel de nata.

J’espère que mes découvertes vous ont données des idées et des envies de voyager et d’aller visiter Lisboa (Lisbonne).
Adeus, até logo ! (Au revoir et à bientôt !)